dimanche 20 novembre 2016

The muslim who saves 3 million of crestians

“L’Émir Abdelkader a sauvé des milliers de chrétiens à Damas” 

AbdelKader ben Muhieddine, plus connu comme l'émir Abdelkader, né en 1808 à El Guetna en Algérie, et mort le Abd e26 mai 1883 à Damas, est un homme politique et chef militaire algérien, écrivain et poète.
né le 6 septembre 1808, Mascara
Décès : 26 mai 1883, Damas, Syrie
   Le Massacre de Damas du 9 au 18 juillet 1860 est celui de chrétiens par des musulmans. Quatre à six mille personnes sont tuées. Des milliers de chrétiens sont sauvés par l'émir algérien Abd el-Kader (1808-1883).




Context :

  Les massacres de Damas interviennent à la suite des massacres des Chrétiens du Mont Liban par les druzes principalement. Ce qui les déclencha principalement fut la chute de la ville de Zahlé considéré imprenable par tous et l'impunité des coupables des massacres du Mont Liban, laissant à penser que les massacres de chrétiens ne seraient point réprimandés par la porte "Gouvernement Ottoman". Il est nécessaire de rappeler aussi que ces massacres interviennent et furent surement le jeu de manipulation externes et internes ainsi que principalement des rivalités économiques. Les Chrétiens étant principalement détenteurs de monopole sur certains marchés ils ont probablement suscité la jalousie. Ils interviennent aussi dans une logique de l'affaiblissement de l'empire ottoman et du Printemps des peuples en 1848 et de la nouvelle égalité plus ou moins accordé par la porte pour l'ensemble de ce ces sujets. Cette période cauchemardesque de l'histoire des chrétiens d'orient fut la cause principale du début de leur exode vers l'Europe, l'Afrique et les Amériques.

  Les faits:

  Les troubles confessionnels du Mont-Liban se sont étendus à Damas entre le 9 et le 17 juillet 1860. Sans que le gouverneur ottoman de la ville, Ahmed Pacha, ne s'interpose, des fanatiques attaquent les quartiers chrétien, grec et maronite tuant plus de cinq mille habitants selon le général d'Hautpoul1. L'émir Abd el-Kader intervient pour arrêter le massacre et protège au péril de sa vie1 la communauté des chrétiens de Damas. Grâce à son influence auprès des dignitaires de la ville et aux membres de sa suite qui l'ont suivi dans son exil, quelque 12 000 survivront, mais 10 000 trouveront tout de même la mort2. Abd el-Kader doit même s'interposer par la force avec les membres de sa suite, pour protéger les familles chrétiennes venues se réfugier en nombre dans le quartier des Algériens. Il fait tuer certains pillards. À la suite de ces événements et le calme revenu, il se retire plusieurs jours sur la tombe de Ibn Arabî (quartier de Sheikh Mouhidin) pour prier, méditer et jeûner. Cet épisode est relaté dans Damas, jardin de l'Islam de Myriam Harry (1948 ?). Il est important de noter que les Chrétiens furent pris par surprise et que la porte, soit le gouvernement Ottoman facilitèrent probablement le massacre et y prirent part fort probablement, cependant les Chrétiens résistèrent vaillamment et certains villages résistèrent avec succès (i.e : Sednaya).

  D'autres furent forcés de se convertir pour survivre. Encore aujourd'hui, certains Syriens sont appelés « Algériens » en référence à ces membres de la suite d'Abd el-Kader dont ils sont descendants et des Algériens qui se sont regroupés autour de lui dans son exil, installés dans le quartier de Salhieh (qui à l'époque est encore un réseau de petites ruelles ottomanes, et non le quartier à l'architecture coloniale que l'on connaît aujourd'hui).